CARRE MENT
MOI ISBN :
978-2-7466-6470 Date
de sortie : Septembre 2013 Type :
Monographie Nombre
de pages : 730 Dont
illustrations couleurs : 240 Disponibilité :
Rupture de Stock Prix :
45€ (Frais de port en supplément) Résumé : Monographie écrit sous la forme d’un
journal intime où le peintre nous entraine à la découverte de son univers,
celui du « grand nulle part » pour le monde de ses pensées, de ses rêves et
celui du « petit nulle part » pour la réalité qui l’environne. Lien presse :
Républicain lorrain du
02/10/13 Extrait du premier chapitre : 1-1. Sans nul
doute possible, cette histoire commencera dans la douceur, la quiétude et
très certainement dans l’innocence d’un enfant qui fait ses premiers pas. « Accalmie » est née parmi
mes premières peintures, dans le sillon de mes premiers pas de peintre. Ces
mêmes pas qui maladroitement et au fur et à mesure m’engageront sur la voie
de la peinture. Tout début est un instant d’une
extrême délicatesse et la peinture comme tout autre domaine n’échappe pas à
cette règle. De ce début, de cet instant fragile, éphémère et plein
d’illusions, naîtront des années de travail artistique, des années d’acharnement
qui me permettront petit à petit de me connaître moi-même. Lorsque je regarde
« Accalmie », je vois le reflet de mon passé. Un passé dans lequel
j’apprends, un passé dans lequel je fais mes premiers pas avec une grande
maladresse technique. Je me revois devant mes premières peintures. Je revois
ma timidité à effleurer la toile du pinceau. Je revois mon incertitude quant
à lui ôter sa blancheur virginale. J’aurais pu ne pas publier ces premières
œuvres, mais elles font partie intégrante de mon histoire. Les ignorer à
cause de leur fadeur ou de leur mauvaise facture équivaudrait à renier une
part de moi-même, la part du peintre-enfant. « Accalmie » est née de mon
amour pour le Japon. La culture et l’histoire de ce pays m’ont toujours
fasciné et mon aventure de peintre a donc commencé sous influence japonaise.
En ce sens, je me suis très naturellement imprégné de l’image du
« Bushi* ». « En moi,
le Bushi* armé de son Katana*, résonne comme l’homme armé de sa
pensée ». Sur cette peinture, je vois ce bushi,
cet homme armé de sa pensée sur un pont… « L’homme est sur un
pont »… De cette simple phrase, je déduis que l’homme est une conscience
éveillée dans cette nature qui l’environne. « L’homme est sur un
pont »… J’en déduis aussi que l’homme est capable de
« créer ». Il a créé ce pont pour franchir un obstacle. Il crée
pour évoluer, il crée, car il a cette merveilleuse faculté en lui. Ce pont
demeure encore fragile, car il est né d’une « première approche »
de la peinture. Ce pont revêt également une autre symbolique très forte,
celle de la transition. Celle d’un passage vers une autre rive, celle d’un
nouveau commencement. Commander : Rupture de Stock |
1-1 Accalmie |