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La Petit
Peuple de la Forêt Conte illustré pour grand et petit Prix :
20€ (Frais de port en supplément) Texte :
Boris Akielaszek / illustrations : Mélanie Seewald ISBN : 978-2-9547943-5-8; EAN : 9782954794358 Date de
sortie : Décembre 2016 Nb de pages : 134 – Format A5 Lien presse : Républicain
lorrain (Edition Forbach ) du 09/12/16 Extrait
premier chapitre : Il était une fois une vaste forêt que l’on
appelait le Royaume des Arbres. En
ces lieux des plus paisibles vivaient des hommes qui cohabitaient en parfaite
harmonie avec la nature. Ils répondaient au nom très simple de Petit Peuple
de la Forêt. Si
on les nommait ainsi, ce n’était pas tant à cause de leur taille, car ils
étaient grands et forts, mais plutôt parce qu’ils paraissaient insignifiants
au sein de toute cette étendue de verdure. Parmi
ce peuple vivait un garçon du nom de Framboise. Il s’appelait ainsi car il
était né le jour de la cueillette des framboises. D’ailleurs, chaque habitant
du Royaume des Arbres avait un prénom
en rapport avec la nature, si bien que son papa s’appelait Écorce, car il
avait une peau aussi dure qu’un arbre, et sa maman Fleur Blanche, car elle
était née au début du printemps, au moment où les premières fleurs à pétales
blanches s’offrent au jour. Framboise
et ses parents vivaient dans une petite maison nichée au sommet d’un vieux
chêne plusieurs fois centenaire. Et chaque matin, à son réveil, le garçon se
précipitait à sa cime pour admirer toute la beauté du monde. Vivre en pareil
endroit avait quelque chose de féérique, tout semblait vivant, en commençant
par les rayons du soleil qui donnaient l’illusion de se poser comme un
millier de papillons sur chaque feuille de chaque arbre de la forêt. Tout
scintillait d’or et semblait s’agiter sereinement comme la surface d’un
océan. Il ne s’agissait là, ni plus ni moins, que d’un petit coin de paradis
perdu. Un lieu tenu secret, un lieu insoupçonné et bien gardé derrière
d’immenses montagnes. De
cette vie des plus merveilleuses, alternant à la fois jeux et apprentissages,
rien n’aurait dû changer et pourtant tout changea un matin, lorsque
Framboise, fidèle à son habitude, grimpa sur la plus haute branche du vieux
chêne. Au
loin, par-delà les hautes montagnes, il découvrit un ciel étonnamment sombre.
Ce qui l’interpella, ce ne fut pas tant cette masse nuageuse chargée d’eau et
de tonnerre qui arrivait, car des saisons de pluies et d’orages, il en avait
connu, mais plutôt son aspect général. À la fois menaçant et épais au point
qu’aucun rayon de soleil ne pouvait percer l’épaisse couche nuageuse. De
toute sa vie, Framboise n’avait jamais connu pareil spectacle. Une nuit sans
fin semblait régner à l’horizon |
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